Biographie
MEJ TRIO au TOP-LIVE EUROPE N°1 en 1997 |
MEJ TRIO A l'OLYMPIA en 1996 |
«J'ai vu dans une auberge, 'un jeune con' qui jouait du Brassens à la guitare. Je peux me couper la main droite, il me remplacera avantageusement...». C'est Eric Battista qui rapporte ces propos de Brassens. Le «jeune con», c'était Georges Madaule. Avec Jacques Echene, depuis leur jeunesse, ils chantaient du Brassens. Ils me rappellent mes propres souvenirs en me racontant qu'à «chaque fois qu'un disque de Brassens paraissait, on se précipitait...». C'est vrai qu'on l'attendait fiévreusement, le nouveau Brassens ! |
Déjà plus de 1000 concerts sur la francophonie dont l'OLYMPIA en vedette (Paris, mai 96)
Prix SACEM 90 ("Une journée particulière", Toulouse)
Le parrainage de grands noms du spectacle: Raymond DEVOS, Claude NOUGARO, Jean Pierre CHABROL...
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MEJ Trio impasse Florimont |
« Vous êtes sa mémoire, la nôtre... Vous, les joyeux compères de Georges. A vous entendre et vous réentendre !'' ècrit Raymond Devos à propos de MEJ Trio. Et Nougaro de renchérir: « Brassens est une perle, vous l'avez mis dans un écrin de velours ''...
Pendant la première chanson, les nostalgiques intégristes observent, l'oeil sévère. A la seconde ils sont déjà sous le charme ; les plus jeunes, eux, se contentent de savourer sans arrière-pensée... Chanteur guitariste, Georges Madaule, le sourire et l'accent toulousain dans la voix, interprète le maître sans chercher, telle une copie conforme, à reproduire l'original, mais avec le souci de la fidélité. « Georges (gewrgos) en grec, signifie ''laboureur». Le sillon est tracé (ainsi que le microsillon!), à nous à ne pas dévier, à garder l'alignement. » Brassens, l'écoutant un jour jouer ses chansons dans une auberge, lui aurait dit : « Merde ! Si je me casse un bras, tu pourras jouer à ma place!». Question technique, c'est Jacques Echène, un peu en retrait, qui fait preuve d'une virtuosité exemplaire, avec quelques traits d'humour musicaux sur ses arpèges, le visage impassible, toute vie concentrée au-delà des poignets. Déchaîné sur les morceaux instrumentaux, il improvise des fantaisies et arabesques personnelles, dans l'esprit: « Brassens est le seul "bonhomme "qui représente les valeurs qui me sont chères, tant sur le plan artistique que philosophique et humain. » Alain Jubert enfin ne fait pas de la figuration, c'est le jazzman du trio, qui assure un rythme soutenu, avec sa basse... L'oeil pétillant derrière ses lunettes, il adresse à ses acolytes des mimiques complices. Sétois, sans être pour autant de ces imbéciles heureux nés quelque part dont parlait le poète, il accepte ce hasard malin: « Les premiers émois poétiques et musicaux, on les doit à l'enfant du pays »... C'est à Toulouse, étudiant aux Beaux-Arts, que Georges Madaule rencontra Jacques Echène. Leurs guitares fraternisèrent aussitôt sur des airs de Reinhardt et Brassens, puis firent leurs premières armes d'une MJC à l'autre, bientôt rejointes par la contrebasse d'un étudiant en médecine, aux cordes disponibles et aux goûts en harmonie. Madaule, Echène et Jubert, MEJ Trio était né. Trois initiales, presque anonymes, par humilité sans doute, pour faire vivre les chansons de Brassens et rien d'autre crénom de nom! C'est en effet « leur seule litanie, leur Crédo, leur Confiteor », avec une exception à la règle, une seule : « De l'un à l'autre », écrite et composée par Georges Madaule afin de justifier la filiation. Chansons inédites et grands classiques, instrumentaux façon jazz, humour et complicité, MEJ Trio c'est plus de six cents concerts depuis 85. Ce printemps, entre deux ports d'attache (voir Agenda), une première escale aura lieu (le 9 mai) à l'Olympia. Tous les copains, c'est sûr, seront là, la la la la la la... pour rendre hommage au poète. Michel TRIHOREAU / CHORUS |
Georges MADAULE, le chanteur du MEJ trio, nous a fait, comme l'on dit dans le jargon du spectacle, une sortie de scène prématurée.
Didier Coll nouveau chanteur du MEJ trio
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